La punchline, le nerf de la guerre du rap game

Avec notre glossaire de la street, on t’explique en détails les mots et les expressions les plus utilisées par tes rappeurs préférés. On dit merci qui ? Merci Rap City ! Aujourd’hui, « Punchline ».

Le rap, c’est beau, le rap, c’est fort, le rap, c’est grand, le rap, c’est puissant. On est d’accord, mais que serait un bon morceau de rap sans son lot de punchlines qui va bien ? Qu’on se le dise, la punchline, c’est ce qui fait tout le sel de cette musique. La prod aura beau être lourde, le texte poignant et le thème captivant, un son rap ne brillera pas de tout son potentiel s’il n’est pas livré avec ces petites phrases choc qui vont bien.

La punchline, c’est un art et comme pour l’humour, il ne suffit pas seulement d’être vulgaire pour faire mouche. Bon sauf quand on s’appelle Alkpote, mais ça c’est une autre histoire… Mais alors une fois qu’on a dit ça, c’est quoi une bonne punchline ?

Une bonne punchline, c’est une phrase catchy et qu’on retiendra, peu importe la taille et la complexité de ton texte. Évidemment, la force de frappe d’une punchline dépend de nombreux facteurs : la rime, les mots utilisés, l’interprétation, l’effet de surprise et pleins d’autres trucs dont seuls les meilleurs punchlineurs ont le secret.

Évidemment, nous pauvres journalistes que nous sommes, qui sommes-nous pour vous enseigner l’art de la punchline quand la plupart des rappeurs sur le circuit pourrait nous clasher dans l’une d’entre-elles ? Non. Pour obtenir les meilleurs conseils en punchlines, vous les obtiendrez de la part de Seth Gecko, aka le professeur Punchline. Pourquoi ? Parce que comme il dit : “Dans la vie, mieux vaut se faire mordre la bite par une femme sans dents que de se faire sucer la bite par une femme sans tête”.

Bon évidemment, toutes les punchlines du game n’ont pas le même impact que celle-ci et même les plus grands rappeurs visent parfois à côté. Les gars pensent avoir trouvé la punchline qui tue, mais quand ils la lâchent, au mieux elle fait l’effet d’un pétard mouillé, au pire, elle offre à son auteur un billet pour malaise TV…

On pourrait s’amuser pendant des heures à vous sortir les pires punchlines de l’Histoire du rap français, mais d’autres l’ont déjà fait et le fond mieux que nous. On se contentera de cet exemple plutôt parlant. Hommage à Gims qui dans son feat avec Vitaa “Game Over”, disait “«Pour t’oublier j’ai dû t’imaginer en train de ch*er». Force à toi frérot, j’espère que l’image n’a pas été trop dure à supporter.