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Rapwear 👕

Corteiz : la marque streetwear qui va diriger le monde

La marque corteiz

Chez Rapwear on suit l’actu streetwear depuis longtemps, alors on se passionne depuis quelques temps pour la marque Corteiz. Ces derniers temps, elle fait beaucoup parler grâce à sa collaboration avec Nike sur la Air Max 95 et notamment le drop désastreux de la version « Paris » de la paire, qui a clairement créée des émeutes dans la capitale.

Corteiz, c’est une marque dont le marketing prime très largement sur les produits, quand on porte du Corteiz on fait partie d’une équipe. Le créateur, Clint, pousse à fond ce côté communauté et c’est ce qui fait son succès. Venez on plonge ensemble pour essayer de comprendre.

Si vous vous intéressez au délire, on a aussi parlé de PPSC, l’équivalent français de Corteiz.

C’est qui CLINT ? 

Le boug à la tête de la marque est presque autant identifié que son logo, sa fame a grimpé en même temps que son business. Le boug a 26 piges aujourd’hui, et a un parcours solide de ouf. À 16 ans, il traine avec un crew londonien nommé Apex. À l’époque ils n’ont pas tant d’ambition mais leur lifestyle attire l’œil. Rapidement ils captent qu’il faut s’en servir pour fédérer et générer des thunes. On a pas trouvé tant de trace que ça de cette époque. C’était y’a dix piges, à peine la première pierre à l’édifice.

Ensuite, Clint devient majeur, et à 19 piges il créé sa première marque, avec un pote nommé Ade Sanusi. Tous les deux ils montent Cade, une marque streetwear qui n’existe plus aujourd’hui, mais qui a quand-même réussi à apparaître dans un clip d’A$AP Rocky. C’est pas mal pour leur âge non ?

Avant corteiz, Cade

Et puis vient Corteiz. Honnêtement on n’a pas beaucoup de trace du cheminement qui l’a amené là. Mais le résultat est là. Une marque qui semble locale, et qui rayonne pourtant mondialement.

Comment on buzz comme Corteiz ?

On n’a pas les prémices de la marque, mais ce qu’on a, c’est les clés pour comprendre son succès. En gros c’est simple, la recette c’est un design dans l’air du temps, rien d’exceptionnel, le boug n’a rien inventé, mais c’est efficace.

Ensuite un fonctionnement en drop uniquement, pour attiser l’envie de ceux qui n’arrivent pas en s’en procurer, à la Supreme un peu. Les sappes sont réputées de bonne qualité, avec des prix raisonnables.

Chaque fois qu’il sort un nouveau truc, Clint met ses pièces en édition limitée à dispo uniquement via des liens privés, accessibles sous mot de passe, c’est exclusif à fond, parfait pour donner un fort sentiment d’appartenance à ceux qui s’en procurent.

Enfin, c’est la communication qu’il y a autour de chacun de ces drops qui font l’essence de la marque. Ce que fait Clint avec brio c’est fédérer une communauté autour de ses valeurs avant de simplement mettre des produits sur le marché. Une fois vous pouviez échanger une sappe contre un ticket de métro. Une autre, vous pouviez échanger une doudoune usagées contre une neuve, de la marque Corteiz. Une autre fois tu pouvais gagner une pièce en réussissant un cross bar challenge.

On distingue bien les valeurs de partage, d’humilité, de compétitivité, bref il donne envie d’adhérer à ce crew. Nos seules réserves face à ça, c’est que créer ce genre d’événements, c’est provoquer des situations où les gens se mettent en danger pour une sappe. On espère qu’à l’avenir, il pensera à des concepts plus safe pour les gens.

La collaboration avec Nike

Cette collaboration elle mérite sa propre partie car elle est très surprenante. Pourquoi ? Et bien parce que le premier contact des deux marques n’est autre qu’un procès pour violation de droit d’auteur. Bah oui, Corteiz c’est quoi ? C’est une paire de Nike à la base. Bon c’est quand même assez drôle de se dire que Nike a intenté un procès pour ça quand on sait que le design de base de la Corteiz, ils l’ont volé à Onitsuka, aujourd’hui Asics. Mais bon, le culot c’est dans l’ADN de la marque au swoosh hein.

Surtout que la firme de l’Oregon va pas se battre à armes égales, c’est vraiment David contre Goliath. Et contrairement à la parabole biblique, c’est Goliath qui gagne. C’est pour ça que la marque est désormais stylisée crtz ou c☆rt☆iz… vous remarquerez qu’on ne voit plus Corteiz écrit comme tel. D’ailleurs, il y a un site qui a repris le blaze, ba c’est du fake, faites gaffe. C’est comme ça qu’on reconnaît le fake sur cette marque (entre autre).

Et puis de l’eau a coulé sous les ponts, et Nike n’a pas pu s’empêcher de vouloir profiter de la crédibilité de la marque londonienne, en proposant une collaboration sur une Air Max 95. Le modèle iconique là-bas, l’équivalent de la TN chez nous en gros.

Nike Air Max Corteiz

Bon et vu l’ampleur de l’événement que ça été, on se doute Crtz va prendre une ampleur encore plus élevée qu’aujourd’hui. Faire une collab’ avec Nike, c’est l’assurance d’être dans tous les médias spécialisés, partout dans le monde, l’écho est énorme. Encore plus énorme que quand c’est Virgil Aboh ou encore Central Cee qui arbore la marque au logo Alcatraz.

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