Avec notre glossaire de la street, on t’explique en détails les mots et les expressions les plus utilisées par tes rappeurs préférés. On dit merci qui ? Merci Rap City ! Aujourd’hui, « OG ».
O.G est l’acronyme américain pour « Original Gangster », « Gangster original » en français. Dans l’argot rap, il a d’abord qualifié ceux qui, dans les années 90, étaient originaires des quartiers, des « hoods » comme on dit. Mais surtout, tous ceux qui se sont illustrés dans la rue au travers des guerres de gangs et les différents trafics. D’abord réservé à la culture gangsta, le terme a été popularisé en 1991 par Ice-T, qui nomma son quatrième album O.G. Original Gangster.
Avec ce titre, ce cher Ice-T cherchait à affirmer publiquement sa street cred, mais aussi à être reconnu par ses pairs comme un pionnier de la culture hip-hop. Il faut dire qu’être honoré du titre qu’O.G, c’est LE signe ultime de respect dans le milieu. C’est beaucoup en demander, mais croyez-moi, pour lui, c’est amplement mérité. Dans l’histoire, nombreux sont les MC et les acteurs de la culture hip-hop à avoir revendiqué ce statut. Est-ce que tous le méritaient ? ça c’est un autre débat !
Évidemment, avec le temps, le terme O.G a très vite dépassé les frontières du rap de rue et des gangsters. De nos jours, il est utilisé par les rappeurs et hip-hopers comme une marque d’estime et de respect à l’égard de ceux qui font honneur à l’héritage sacré de la culture hip-hop. Autrement dit, si quelqu’un te nomme par ce titre, sois fier d’être considéré à ses yeux comme un « vrai », un amoureux de hip-hop dans sa forme la plus authentique.
« OG » dans le rap et en punchlines
Lacrim (Feat. Kore) – “Mango” : “Nan, nan, nan, nan, nan, vrai OG, on changera jamais d’équipe comme Francesco Totti”
Freeze Corleone – “Freeze Raël” : “J’ai mes droits, j’ai mes masters, j’fume des OG, j’fume des masters”
Damso – “Même Issue” : “OG va purger sa peine mais n’a rien fait de mal (nan)”
Sadek – « Zanotti” : “Oh oh oh oh , on traîne qu’entre OG, dis-moi qui tu connais, j’te dirai ce que t’as commis”