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50 ans du Hip Hop 🎂

50 ans du hip-hop : les séries qui font briller la culture

Les meilleures série pour célébrer les 50 ans du hip-hop

Voici une sélection non-exhaustive des meilleures séries pour célébrer comme il se doit les 50 ans du hip-hop. A voir ou à revoir évidemment.

Le 11 août 1973 marquait la naissance d’un mouvement historique : la culture hip-hop. Amorcé par les mythiques Block Parties de DJ Kool Herc au 1520 Sedgwick Avenue, ce mouvement devenu planétaire s’est formé autour de cinq piliers : le MCing, le DJing, le graff, le breackdance et le beatbox. Si cinq décennies plus tard, le rap a clairement pris le dessus sur les autres disciplines, devenant ces dernières années la musique la plus populaire et écoutée dans le monde, le hip-hop dans sa forme la plus complète est resté pour beaucoup un mode de vie à part entière.

En témoigne la popularisation grandissante du mouvement, celui-ci a fait l’objet de plus en plus de programmes, films, documentaires et autres séries en son honneur. Qu’il s’agisse de faire découvrir son histoire, faire vivre l’héritage de ses pionniers, mettre en avant ses grandes étapes et chamboulement ou encore raconter son évolution aux nouvelles générations, nos plateformes de vidéos préférés ne manquent pas de choix.

Ainsi, pour ceux qui voudraient prolonger le plaisir des cinquante ans du hip-hop sans bouger de leur canapé, on vous a listé les meilleures séries sur le sujet. Une sélection à binge-watcher absolument et garantie 100% peace, love, unity & having fun !

The Get Down

Chronologiquement parlant, quoi de mieux qu’une série qui revient aux fondations même du mouvement hip-hop ? Et bien c‘est exactement ce que propose la série The Get Down. Réalisée par Baz Luhrmann et Stephen Adly Guirgis puis produite et racontée par Nas lui-même, cette série retrace l’histoire d’Ezekiel (aka Justice Smith)ShaolinRa-RaBoo-Boo et Dizzy, des gamins born & raised dans le South Bronx des années 70. Perdus dans la morosité de leur quotidien, ils vont évoluer et trouver leur salut dans le hip-hop, comme des dizaines d’autres gosses de leur époque. Réaliste et touchante à la fois, cette série a su toucher toutes les générations de hiphopers. Malheureusement, Netflix ne l’aura pas renouvelé pour une saison 2, la faute à des ambitions beaucoup trop grandes et un budget trop onéreux, figurant encore aujourd’hui parmi les plus chers de Netflix.

 

Hip-Hop Evolution

Dévoilée en 2016, la série Netflix Hip-Hop Evolution retrace, comme l’indique explicitement son titre, l’évolution de la fantastique histoire de cette culture. Divisée en quatre saisons de quatre épisodes chacune, la série met l’accent sur des entretiens avec des MC, des DJ et acteurs influents du milieu pour en retracer au mieux les grandes étapes de la transformation de ce mouvement planétaire.

A travers ses différentes parties, la série Hip-Hop Evolution racontée par le rappeur canadien Shad revient donc sur les grandes étapes et autres chamboulements du mouvement. Le tout en proposant des focus spécifiques sur des régions, styles, disciplines et autres tendances du genre. Un must-watch donc.

Atlanta

Pendant longtemps, la carte du hip-hop américain était polarisée seulement en deux parties : le rap de New-York et celui de Los Angeles. C’est seulement à l’aube des années 2000, grâce à des groupes comme Outkast et la Dungeon Family qu’Atlanta a gagné sa place sur la carte du rap mondial. Elle a même pris une place de leader à l’aube des années 2010, lorsque la trap s’est imposée comme la plus grosse tendance rap de cette décennie. En gros, n’en déplaise aux puristes, ATL est aujourd’hui un haut lieu du rap mondial et Donald Glover, aka le rappeur Childish Gambino l’a prouvé avec la série éponyme.

Il y incarne le rôle de Earn, un gamin perdu et fauché qui vient d’abandonner la fac. Pour subvenir à ses besoins et ceux de sa petite amie Vanessa, il va se lancer le pari fou de devenir le manager de son cousin Paper Boi, un rappeur de la ville. Leur but avec leur pote Darius ? Tout simplement percer dans le rap. On dit « simplement », mais cette mission sera des plus ardues puisqu’ils seront rapidement confrontés à la réalité du terrain : problèmes sociaux, pauvreté, relations personnelles, ou encore la parentalité, mais surtout, les discriminations raciales. Oui, en plus de parler de rap avec amour et passion, cette série pointe du doigt et aborde frontalement l’un des plus gros fléaux qui gangrène la société américaine contemporaine : le racisme.

8 Mile

Bon d’accord, 8 Mile n’est pas vraiment une série, mais le long-métrage de Curtis Hanson est tellement populaire qu’on ne pouvait résolument pas passer à côté. Sans doute l’un des films sur le rap les plus populaires de toute l’histoire du hip-hop. 8 Mile raconte de façon romancée les débuts d’Eminem dans le rap, réincarné sous les traits d’un rappeur de Détroit fictif, B-Rabbit. Comme vous le savez, ce dernier va découvrir qu’en dépit de son talent, il est difficile de percer dans le rap quand on est un rappeur blanc issu des ghettos noirs de la Motor City.

Face à l’adversité et en dépit de sa vie personnelle tumultueuse, il ne va rien lâcher et finir par se faire un nom dans les battle spots de sa ville. Ce même point de départ qui a fait percer Eminem jusqu’à faire de lui le rappeur le plus populaire de tous les temps et incontestablement l’un des meilleurs. L’Histoire de ce film est d’autant plus belle qu’elle a permis à Marshall Mathers de remporter un Oscar, celui de la meilleure chanson originale pour son classique « Lose Yourself« .

Unsolved

Dans l’histoire du hip-hop, il y a deux faits divers qui l’ont autant marqué que les albums les plus prestigieux de tous les temps : les meurtres successifs de Tupac Shakur et The Notorious BIG. Ces deux martyrs de la guerre east coast / west coast dans les années 90 ont été tués respectivement le 13 septembre 1996 et le 9 mars 1997 et cette série se penche en profondeur sur les enquêtes de leurs meurtres. Elle se divise en deux temps, entre 1997, au lendemain des meurtres, et en 2006, quand le dossier a été rouvert par Greg Kading, un agent de police de Los Angeles, mais aussi producteur de la série et auteur d’un essai qui a grandement inspiré son récit. Ici, pas de sensationnalisme, mais un focus avisé sur le travail d’investigation des policiers qui ont tout fait pour révéler la vérité. Malheureusement et comme vous le savez, ce double-meurtre fascinant n’a aujourd’hui toujours pas été clairement résolu. Il n’empêche que cette série reste un incontournable pour les fans des deux artistes.

Wu-Tang : An American Saga

Quand on parle de pionniers du rap et de la culture hip-hop, le Wu-Tang Clan, ça se pose là. Rien d’étonnant alors que le légendaire collectif de rap new-yorkais ait eu droit à une adaptation entre biopic et documentaire de son histoire passionnante. Basée sur les propos du leader du groupe RZAWu-Tang : An American Saga raconte les débuts tumultueux, voire chaotiques des neuf membres du groupe, ces xiaolins du hip-hop East Coast. De quoi offrir nous voyage dans le temps passionnant au temps béni du hip-hop new-yorkais des années 90. La golden era en somme.

Rapture

Qui n’a jamais rêvé de se plonger dans la vie et dans l’intimité de ses artistes préférés. Si aujourd’hui les biopics et autres séries-documentaires dédiés à un artiste en particulier sont légion dans le paysage rap mondial de ces dernières années, Rapture fait office de référence en la matière.

Cette fois, ce sont les rappeurs US qui sont à l’honneur avec un épisode consacré à: LogicNas & Dave EastT.I.G-Eazy, 2 ChainzRapsody, Just Blaze et A Boogie Wit Da Hoodie. La force de cette série, c’est qu’elle nous transporte sans qu’il soit forcément nécessaire d’être fan de ces artistes en question. Entre images d’archives, anecdotes, et moments d’intimités avec leurs proches et collaborateurs, tout est mis en œuvre pour impliquer et toucher le spectateur. Ces portraits sont d’autant plus intéressants qu’ils se penchent sur quelques artistes majeurs, mais aussi sur d’autres noms bien moins connus du grand public.

The Defiant Ones

Si vous aimez les success story à l’américaine, vous allez adorer The Defiant Ones. Cette série documentaire retrace la réussite astronomique de Dr. Dre et Jimmy Iovine dans le monde impitoyable de la musique et des affaires au travers leurs parcours croisés de leurs débuts dans les années 70 jusqu’à cette vente historique de leur marque de casques audio Beats By Dre pour 3 milliards de dollars à Apple.

Évidemment, la série donne aussi la part belle à leur aventure musicale commune en tant que co-dirigeants du label Interscope Records. Car c’est bien leur vision commune et leurs affinités qui leur permettront de connaître un succès inégalé. Non-contents d’avoir enchaîné les succès et vendus des millions de disques dans le monde, c’est à ses deux hommes que nous devont le succès de rappeurs légendaires comme Snoop Dogg, Tupac, Eminem, 50 Cent, The Game et Kendrick Lamar. Rien que ça !

Validé

Première série Made in France du lot, Validé s’est imposée comme la série rap incontournable du confinement. L’ambition de Franck Gastambide avec cette production Canal +, nous plonger dans les coulisses du monde impitoyable du rap, de la rue et du business de la musique. Vous connaissez tous le pitch : la première saison est consacrée à Apach, incarné par Hatik, dont l’ascension fulgurante lui vaudra une rivalité farouche avec son mentor et idole de jeunesse, Mastar (joué quant à lui par le rappeur Sam’s aka Moussa Mansaly.

La saison 2 quant à elle fait le focus sur la rappeuse Lalpha, incarnée cette fois par la MC Laeti. Tout en reprenant les ficelles de ce qui a fait le succès de la première saison, ce second parcours artistique met cette fois l’accent sur la difficulté à laquelle doivent faire face les femmes pour se faire une place dans un rap game à prédominance masculine. Cela bien sûr en dépit de leur talent indéniable au micro. En plus de nous offrir un haut niveau de divertissement, la série a beaucoup fait parler pour la flopée de guests qu’elle offre à son public. A voir et revoir sans hésiter assurément.

Rhythm+Flow et Nouvelle Ecole

En 2019, Netflix marquait un grand coup en annonçant la sortie de Rhythm+Flow. Derrière ce nom se cache Un télé-crochet façon « Nouvelle Star » du rap dont l’ambition était de dénicher la nouvelle pépite du rap US, celle qui allait cartonner dans les charts. Ce rôle a finalement été confié à trois jury charismatiques et influents à savoir Chance The RapperT.I. et Cardi B. qui après avoir fait passer des auditions à plusieurs candidats dans leurs villes respectives, ont dû soumettre les rookies à plusieurs épreuves jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un. Le gagnant de l’unique saison de Rhythm+Flow ? D Smoke, un rappeur originaire d’Inglewood qui depuis a su trouver sa place et se faire respecter dans le game US.

 

Fort du succès de l’émission chez l’Oncle Sam, celle-ci a rapidement été adaptée à la sauce française avec SCHShay et Niska en guise de jury. Bon, après deux saisons, on ne va pas vous faire l’affront de vous reparler des hostilités, cet article est déjà bien assez long. Si vous souhaitez néanmoins vous replonger dans la hype de Nouvelle Ecole en attendant une future saison 3, vous pouvez toujours (re)découvrir notre série d’articles sur le sujet.

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