Les meilleures punchlines de S.Pri Noir sur La Cour des Miracles

S.Pri Noir : ses meilleures punchlines sur l'album la Cour des Miracles

Faites-vous plaisir et découvrez les meilleures punchlines du débrouillard du 20ème, S.Pri Noir, sur son nouvel album intitulé La Cour des Miracles.

S.Pri Noir est l’un de ses rappeurs qui en dépit de ses cartons musicaux qui a toujours su rester authentique et patient. En tant qu’artiste, il n’a jamais réellement cherché à courir après la gloire et la fortune. Non, pour lui qui rappe depuis maintenant plus de quinze ans, son plan a toujours été de faire de la bonne musique et c’est tout. Grâce à ses nombreux projets, et notamment ses albums Masque Blanc (2018) et Etat d’esprit (2020), il a su se faire une place incontestable dans la cour des grands du rap game. Et maintenant que c’est fait, il est temps pour lui de nous présenter son monde, qu’il a judicieusement appelé, La cour des miracles.

Selon ses propres dires, « la cour des miracles était un lieu de non-droit, repaire de bandits, de truands qui recevait toute la misère du monde en ses ruelles sordides et malfamées. Les plus défavorisés y partageaient leurs propres lois, leurs propres codes et leur propre langage. Située au cœur des villes, la cour des miracles était une verrue dans la cité. Le pouvoir a toujours cherché à la démanteler et à la faire disparaître, en déplaçant les pauvres vers les faubourgs, la périphérie et la banlieue. Bref, des quartiers qu’on a fini par appeler sensibles ».

Et puisqu’il fait fièrement partie des héritiers de cette cour des miracle, S.Pri Noir a décidé avec ce nouvel album de raconter leur histoire. Celle de lui et ses potes, ces miraculés, ces gens qui lui ont permis de se créer un socle solide sur lequel s’appuyer en cas de bourbiers. Une équipe sur laquelle il a pu compter dans un repaire où il se sent compris et écouté. Un groupe qui ne le fait pas se sentir étranger, mais essentiel. Une grande famille que l’artiste nous invite justement à rejoindre dès à présent.

Et pour accentuer encore un peu plus le côté communautaire de son oeuvre, il a également prévu de rencontrer son public le jour de la sortie de l’album. Non pas pour une release party ou un concert, mais sur un pop-up store éphémère posé les 2 et 3 février de 12h à 20 au 43 rue Charlot dans le troisième arrondissement de Paris.

Mais au-delà de ce rendez-vous à marquer au fer rouge, le nouvel album a aussi beaucoup fait parler par la liste et la qualité exceptionnelle de ses invités puisqu’on y trouve ni plus ni moins que Nekfeu, Laylow, Dinos, Tiakola, Maes, Guy2bezbar et Marj, sans oublier bien sûr Yseult. On est d’accord, tout ça c’est du lourd, mais il est temps maintenant de rentrer dans le vif du sujet : parlons musique et parlons rap avec les meilleures punchlines de S.Pri Noir sur son nouvel album La Cour des Miracles.

S.Pri Noir : ses meilleures sur l’album La Cour des Miracles

« Faut des tales, faut des vrais billets, que je vole comme un joueur de NBA » – « Auréole »
« Cousin, j’emmerde les bureaucrates, j’suis dans un Clio 4 » – « Bonsoir Paris »
« On navigue en deal et dîne, comme Zinedine, on pousse les ballons » – « Bonsoir Paris »
« C’est mon reuf, j’pourrais lui greffer mon coeur » – « Bonsoir Paris »
« J’mène un train de vie de psychopathe avec les flics aux pattes » – « Bonsoir Paris »
« J’arrive tout d’suite, classy, Gucci, flashy, même du Versace sous mon Versace » – « Kawasaki »
« Elle voit la vie en C, j’peux pas la fiancer » – « 2h59″
« De la peine, j’ai pas d’amour à donner » – « 5h59″
« C’est chez toi que j’veux passer la noche, parce que la vie me donne la nausée » – « 5h59″
« J’ai appris à gérer chaque peur, chaque homme, chaque somme » – « 5h59″
« Mais, frérot, m’demande pas c’qui s’est passé, moi j’me voyais jouer dans l’attaque de Manchester » – « La cour des Miracles »
« J’ai jamais fais d’TP, ma mère m’a pas fait pour que j’finisse comme guetteur » – « La cour des Miracles »
« On détale pas quand y a du grabuge, c’est très noir sous nos capuches dans La Cour des Miracles » – « La cour des Miracles »
« Voir les raciste éventrés et les billets rentrer » – « Signe »
« On vit pas dans l’allégresse donc ma négresse est stressée » – « Signe »
« J’dors quand le soleil court, j’vise le million sans détour » – « Signe »
« Moi je veux le pouvoir d’achat, rien à foutre de voir de la chatte » – « Signe »

« J’me rappelle pas d’hier, j’sais juste que j’étais personne » – « Mes torts (avaient raison) »
« J’ai mal au coeur, mais c’est pas l’alcool, mais c’est pas la beuh » – « Jalousie »
« La vérité, ce qu’on a hérité, on l’a mérité » – « Jalousie »
« Epargne-moi ta jalousie, t’imagine même pas tout ce que j’ai dû affronter » – « Jalousie »
« Et même si tout me ramène à elle, un jour faut que je quitte la cité » – « Mauvais »
« Sur quel pied danser je ne sais plus, mais je sais que l’argent peut me redonner la vue » – « Mauvais »
« Si ça arrive c’est qu’on le veut bien » – « Fantanyl »
« Beaucoup de faux, peu de vrais sos' » – « Fantanyl »
la rue c’est pas ta meuf, c’est des pesos, des euros, des dollars et des sterlings » – « Fantanyl
« C’est le sang du quartier qui coule dans mes artères » – « Blue »
« J’avais des roses, mais le Diable à trouvé mes failles » – « Blue »
« Le monde il est méchant, le respect il est mort » – « Isolé »
« Comme Tony, moi je dis la vérité même quand je mythonne » – « Isolé »
« J’ai le million dans le viseur, les bleus dans le rétroviseur » – « La main de dieu »
« J’préfère finir au shtar que de finir clochard, numéro 10 sur le dossard » – « La main de dieu »
« On a partagé l’gâteau, on a jeté les rats du bateau » – « Les clefs du château »
« La nuit, je préfère m’éloigner de toi, me rapprocher des sommes » – « Les clefs du château »
« Aime-moi, déteste-moi, je suis qu’un homme » – « Les clefs du château »
« Mon esprit est high, mais bébé mon cœur est icy » – « Interférence »
« Faut qu’j’arrête de faire du sale, il faut qu’je protège ma mère » – « Interférence »